🧶💔 Elles tricotaient par passion… jusqu’à l’épuisement.
À Saumur, les célèbres Tricots de Pépère jettent l’éponge après des années de solidarité. Victimes de leur incroyable succès, ces bénévoles du cœur ont vu leur initiative se transformer en un travail à temps plein…
Mais pourquoi ont-elles décidé de tout arrêter maintenant ? Et que retiendra-t-on de cette aventure humaine et généreuse ?
👉 Leur histoire va vous toucher en plein cœur. Découvrez les dessous d’un engagement devenu trop lourd à porter.
Une initiative née d’un élan du cœur
Tout a commencé comme un simple geste altruiste : quelques passionnées de tricot décident de confectionner des bonnets, écharpes et couvertures pour les plus démunis. L’idée fait mouche. Très vite, des dizaines de tricots sont produits, puis des centaines. Le bouche-à-oreille fonctionne et les demandes affluent de toute la région[1].
Un succès… devenu épuisant
Mais ce succès a un prix. Les tricoteuses se retrouvent à travailler presque à plein temps. Entre les livraisons, les commandes de laine, la gestion logistique, la communication et les échanges avec les structures sociales, l’engagement devient trop lourd à porter.
« Ça devenait presque un travail à part entière. Ce n’était plus du bénévolat, mais une organisation quasi professionnelle », confie l’une des fondatrices.
Des milliers de pièces tricotées
Durant toutes ces années, les Tricots de Pépère ont distribué gratuitement des milliers de pièces aux personnes sans-abri, aux familles en difficulté ou encore aux associations humanitaires. Leur engagement a été salué à de nombreuses reprises, localement et au-delà.
Les créations colorées et faites main étaient attendues chaque hiver par de nombreuses structures, qui les considéraient comme un précieux complément d’aide face aux vagues de froid.
Un arrêt assumé, mais le cœur serré
Ce n’est pas sans émotion que le groupe met fin à son aventure. Les membres souhaitent reprendre du temps pour elles, renouer avec la légèreté du loisir, et tourner la page d’une belle histoire devenue trop intense.
Ce choix soulève aussi une question plus large : celle de la limite entre solidarité et surengagement. Comment préserver l’esprit du bénévolat sans tomber dans l’épuisement ?
Un héritage de générosité
Les Tricots de Pépère laissent derrière elles une empreinte indélébile à Saumur. Le collectif a su montrer que la chaleur humaine ne passe pas seulement par les gestes symboliques, mais aussi par la constance et l’engagement quotidien. Leur modèle pourrait bien inspirer d’autres initiatives, plus légères, mais tout aussi humaines.
🧶 Même si les aiguilles se reposent, l’histoire des Tricots de Pépère reste un fil de solidarité tissé dans la mémoire saumuroise.
💬 Avez-vous déjà bénéficié ou participé à une initiative solidaire locale comme celle-ci ? Pensez-vous que le bénévolat doit être mieux encadré pour éviter la surcharge ? Racontez-nous en commentaire.