Un ressortissant tchétchÚne impliqué dans une affaire de séquestration
Un ressortissant tchĂ©tchĂšne de JouĂ©-lĂšs-Tours (Indre-et-Loire) a vu sa demande de remise en libertĂ© rejetĂ©e ce vendredi 23 juin 2023 par la chambre de lâinstruction de la cour dâappel de Rennes. Il est soupçonnĂ© d’ĂȘtre impliquĂ© dans la « sĂ©questration » de trois habitants dâAngers (Maine-et-Loire) dans un parc de Vannes (Morbihan).
Les victimes ont subi de nombreuses violences
Les trois individus auraient Ă©tĂ© « montĂ©s de force » dans un vĂ©hicule et « conduits Ă la campagne », « ligotĂ©s et retenus contre leur grĂ© dans un coffre » de voiture. Ils auraient subi « de nombreux coups », notamment « avec la crosse dâun fusil Kalachnikov ». Les ravisseurs auraient Ă©galement fait « usage de deux armes de poing », et lâun dâeux aurait mĂȘme « cherchĂ© Ă couper un doigt ».
Des armes et de l’argent retrouvĂ©s chez les suspects
Une perquisition menĂ©e chez les suspects avait permis aux enquĂȘteurs de trouver « des armes semi-automatiques », « un gilet pare-balles », « 900 ⏠en liquide » et un « carnet manuscrit » oĂč Ă©taient consignĂ©es des « sommes dâargent ».
Le suspect nie toute implication
Le suspect, Arbi XXX, ĂągĂ© de 29 ans, continue de contester toute implication dans cette affaire. Lors de son audition devant le juge dâinstruction le 11 janvier 2023, il avait assurĂ© avoir Ă©tĂ© « recrutĂ© pour se promener dans un parc Ă Vannes » mais avait « contesté » avoir pris part Ă la « sĂ©curisation dâun point de revente de stupĂ©fiants ».
La mĂšre du suspect prĂȘte Ă l’accueillir
Arbi XXX, qui « vit en couple » Ă Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) avec sa femme et son enfant nâavait toutefois pas de garantie de logement Ă prĂ©senter Ă la chambre de lâinstruction si elle venait Ă le remettre en libertĂ©. Pour autant, sa mĂšre qui vit Ă Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), prĂšs de Tours, Ă©tait « prĂȘte Ă lâaccueillir » .
Sa demande de remise en liberté rejetée
Jusquâalors inconnu de la justice, Arbi XXX devait toutefois ĂȘtre maintenu en dĂ©tention, selon lâavocat gĂ©nĂ©ral : il fallait « éloigner le risque de collusion » avec les autres suspects. La chambre de lâinstruction de la cour dâappel de Rennes a finalement prĂ©fĂ©rĂ© se ranger aux arguments de lâavocat gĂ©nĂ©ral et a rejetĂ© sa demande de remise en libertĂ©.
Par Dumnacus le grand, votre serviteur angevin né à Belle-Beille, rue Jeanne Quémard.