![[VIDEO] Des tensions entre les policiers et un groupuscule de casseurs durant la manifestation contre la réforme des retraites à Angers](https://angers.love/wp-content/uploads/2023/06/IMG_8162.jpg)
Violences lors des manifestations contre la réforme des retraites
Ce mardi 6 juin 2023, les manifestations contre la réforme des retraites ont rassemblé 4 490 personnes dans le département de Maine-et-Loire, dont 2 800 à Angers, 750 à Cholet, 800 à Saumur, 140 à Segré-en-Anjou Bleu annonce ce soir la Préfecture.
Des violences dès le début de la manifestation à Angers
À Angers, dès le début de la manifestation, « une soixantaine d’individus violents a commis de nombreuses dégradations inacceptables dans le centre-ville : abribus détruits, commerces et panneaux d’affichage publicitaires vandalisés, tags sur les façades de bâtiments, feux de poubelles… A 16h00, plusieurs dizaines d’individus ont fracturé la palissade d’un chantier, s’y sont introduit et se sont armés de barres de fer et de pavés qu’ils ont utilisés pour commettre des dégradations tout au long du parcours. » indique la Préfecture.
Des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants violents
« Ils ont procédé à de nombreux jets de projectiles envers les forces de l’ordre. Face à cette situation, et afin de disloquer ce groupe violent, les forces de police ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes. »
Aucun blessé mais des interpellations pour violences urbaines
Aucun blessé n’a été recensé au cours de cette mobilisation. Plusieurs individus ont été interpellés pour des faits de violences urbaines.
Le prĂ©fet condamne les violences et demande Ă l’intersyndicale d’agir
Pierre ORY, Préfet de Maine-et-Loire, « condamne avec la plus grande fermeté la violence dont a fait preuve ce groupe de casseurs et les troubles à l’ordre public qu’il a provoqués dans le centre-ville d’Angers. »
Pierre ORY demande à l’intersyndicale qui a déclaré cette manifestation « de condamner sans ambiguïté ce haut niveau de violences que rien ne saurait justifier et à agir pour exclure de ses cortèges les individus violents, qui ne viennent que pour casser et provoquer les forces de l’ordre. »
Par Dumnacus le grand, votre serviteur angevin né à Belle-Beille, rue Jeanne Quémard.