Angers en alerte : les policiers réclament des renforts pour assurer la sécurité nocturne

Table des matières

😱 Les nuits deviennent électriques à Angers ! Entre manque d’effectifs, surcharge de travail et pression sur les enquêteurs, la police judiciaire sonne l’alarme. Pourquoi réclament-ils d’urgence quatre OPJ supplémentaires ? Et que risque réellement la sécurité dans la ville ? Plongée au cœur d’une situation explosive qui inquiète autant les forces de l’ordre que les citoyens. 🚓🔥

Une mobilisation pour dénoncer une situation critique

Le mercredi 14 mai à midi, les enquêteurs du commissariat d’Angers se sont rassemblés devant leur lieu de travail. À l’initiative du syndicat majoritaire Alliance Police Nationale CFE-CGC, cette action visait à dénoncer une crise profonde au sein des services d’investigation.

Jérôme Hanarte, secrétaire départemental d’Alliance Police, a déclaré : « Certaines nuits, il n’y a qu’un seul Officier de Police Judiciaire (OPJ) pour couvrir l’ensemble de la circonscription d’Angers. C’est inconcevable. »

Des effectifs insuffisants pour une ville de 300 000 habitants

La situation est d’autant plus préoccupante que le groupe d’appui judiciaire de nuit est en grande difficulté depuis plusieurs mois. Malgré les alertes répétées à la direction et au préfet, rien ne semble changer. Sur les deux groupes de nuit, il manque quatre enquêteurs. Un seul renfort est prévu pour septembre 2025, ce qui est jugé insuffisant et trop tardif par les syndicats.

Des conséquences sur l’ensemble du service

Les enquêteurs de jour ne sont pas épargnés. Le nombre de dossiers explose, les outils sont obsolètes, et la surcharge procédurale devient chronique. À cela s’ajoute un désintérêt croissant pour l’investigation, lié à une absence de reconnaissance et de perspectives.

« L’investigation est en souffrance. L’absence d’attrait, le manque de volontaires, la lourdeur des procédures… Tout cela pèse. Et au lieu d’apporter du soutien, la hiérarchie infantilise les agents en souffrance », déplore Jérôme Hanarte.

Une gestion administrative contestée

Pour pallier les absences cet été, deux enquêteurs pourraient être désignés par tirage au sort pour renforcer les services entre juin et août. « Ce n’est pas la Française des Jeux ! On parle de policiers, de professionnels en première ligne. On ne règle pas une crise par une loterie », s’insurge le syndicat.

Une mobilisation intersyndicale pour dire « stop »

La situation n’est plus tenable. Selon les syndicats, l’ensemble du système judiciaire local est en train de s’effondrer, au détriment des policiers comme de la population. À terme, c’est la qualité du service public de sécurité qui est en péril. « Si on est déjà dans cette situation en mai, que va-t-il se passer cet été ? Et à la rentrée ? Rien ne laisse présager d’amélioration », s’inquiètent les représentants des forces de l’ordre.

Conclusion

Angers est-elle en train de perdre le contrôle de ses nuits ? Les policiers, en sous-effectif, tentent de maintenir la barre malgré une situation de plus en plus difficile à gérer. 🚔💼

Et vous, Angevins 🏙️, avez-vous été témoins de tensions ou d’insécurité ces derniers mois ? Quelles solutions voyez-vous pour renforcer la sécurité dans vos quartiers ? Vos témoignages et idées comptent pour mieux comprendre ce que vit votre ville. 💬🗣️

Sources

  1. my-angers.info