Prison à Brain-sur-l’Authion : le maire tire la sonnette d’alarme

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🏡❗ Un village paisible bientôt voisin d’une prison de 850 places ? Ce projet ambitieux au cœur du Maine-et-Loire fait trembler les habitants… et leur maire ! Infrastructures, nuisances, environnement : les inquiétudes montent en flèche autour de cette future construction. Voici ce qu’il faut absolument savoir sur cette affaire brûlante 🔥

Le projet de construction d’une nouvelle prison à Brain-sur-l’Authion, dans le Maine-et-Loire, suscite des inquiétudes parmi les élus et les habitants locaux.

Ce centre pénitentiaire de 850 places vise à remplacer l’actuelle maison d’arrêt d’Angers, vétuste et surpeuplée, dans le cadre du plan national de création de 15 000 places supplémentaires d’ici 2027.

Initialement prévu à Trélazé, le projet a été déplacé à Brain-sur-l’Authion en raison de l’augmentation de sa capacité, nécessitant un site plus vaste. Depuis, plusieurs étapes ont marqué son avancement :

  • Concertation préalable (janvier-mars 2022)
  • Confirmation du site (septembre 2022)
  • Création d’un comité de suivi (octobre 2022)
  • Révision des documents d’urbanisme (mars 2023)
  • Première Déclaration d’Utilité Publique (DUP) (août 2023, retirée en octobre 2023)
  • Deuxième DUP (janvier 2024)
  • Avis de l’Agence de l’environnement (avril 2024)
  • Enquête publique (septembre-octobre 2024)

Le maire de Loire-Authion a exprimé des préoccupations concernant l’intégration de la prison dans son environnement, notamment en matière de nuisances, d’accès routier, de transports en commun et de préservation écologique. Des demandes spécifiques ont été formulées, telles que :

  • la création d’un accès unique au nord,
  • la limitation de l’impact sur les zones boisées,
  • la définition de compensations écologiques et agricoles en concertation avec les communes concernées.

Par ailleurs, des associations locales, comme les 3C de la Crémaillère, se sont mobilisées pour exprimer leur opposition au projet, mettant en avant des inquiétudes similaires.

L’Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice (APIJ), en charge du projet, prévoit de notifier le marché de conception-réalisation au second semestre 2024, avec un démarrage des travaux en 2025 et une mise en service en 2027.

🔎 Et vous, que pensez-vous de l’installation d’un tel établissement à proximité des zones rurales ? Est-ce une solution pragmatique ou une source de tension durable pour les habitants ? Dites-nous tout en commentaire 🗨️

Sources